« Etre citoyen, devenir ou redevenir citoyen n'est possible qu'au sein d'une cité. Nos sociétés valorisent l'individu plus que le citoyen, elles mettent en avant la compétition individuelle plus que le projet collectif, insinuant ainsi cette idée que c'est contre l'autre que l'on se bat et non avec l'autre que l'on construit (…). Boris Cyrulnik a écrit que "le meilleur tranquillisant naturel, c'est le sentiment d'appartenance". Alors, en travaillant à l'utopie de l'insertion dans un monde d'exclusion, loin d'être en retard d'un progrès scientifique, nous anticipons sur les déchirures et ruptures. Alors, faisant évoluer nos pratiques professionnelles pour qu'elles continuent d'être autant du soin que du lien, nous défendons une prise en compte de l'humain dans toute sa complexité » (Extrait du discours de Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération Addiction).
C’est dans ce cadre citoyen et autour de ces mêmes principes humanistes que Clémence Isaure a mis en œuvre divers dispositifs transdisciplinaires, afin d’accompagner la réinsertion de personnes en détresse.
De la phase de contact (DEM Cité), à l’accueil (CSAPA La Maison, CAARUD Intermède) en passant par des processus plus élaborés de prise en charge, jusqu’aux « étapes d’aboutissement » que constituent l’arrivée en Familles d’accueil, ou au CHRS Lou Trastoulet, Clémence Isaure, avec l’accord des personnes qu’elle prend en charge, veille à restituer leur citoyenneté aux accueillis, quels qu’ils soient.